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DYSLEXIE 06

Positivez

avec votre enfant et les autres

Positivez avec l'enfant !

Rien n'est plus angoissant pour l'enfant que de ne pas comprendre et, en l'occurrence, de ne pas comprendre pourquoi il ne parvient pas à faire ce que ses camarades semblent réussir aisément. En fonction de son âge évidemment, il est indispensable de lui expliquer son statut particulier, ses difficultés propres, avec les mots qu'il peut entendre. À tout âge, il peut ainsi comprendre qu'il n'est ni responsable, ni coupable de cette situation, que ses parents ne lui en veulent pas et que cela ne diminue nullement leur amour pour lui.

Pour expliquer, mieux vaut partir de quelque chose qu'il réussit bien et qu'un autre camarade ne parvient pas à faire aussi bien que lui, pour qu'il remarque que chacun a des talents et des capacités différentes. Nous pensons qu'il faut très vite qu'un enfant dys ne se bloque pas sur ses incapacités et apprenne à développer ses talents personnels, car il en a besoin plus que tout autre.

Peut-être a-t-il des difficultés à trouver ses mots, mais ses dessins sont très expressifs. Sans doute ne parvient-il pas à écrire aussi vite que les autres, mais quand il raconte oralement, ses récits sont abondants et imagés. Lire un long texte le décourage, mais il avale les bandes dessinées, qui pourtant nécessitent de reconstituer mentalement tout ce qui se passe entre deux images, dans ce petit blanc qui les sépare … Découvrir avec lui que de ne pas bien lire ne l'empêche pas d'aimer les récits, ou que de ne pas bien parler ne l'empêche pas de communiquer autrement, et lui révéler ainsi ses capacités propres, est une démarche à recommencer inlassablement d'âge en âge, au fur et à mesure de l'évolution de ses centres d'intérêt.

Éviter la dévalorisation de soi.

Car le premier souci des parents est d'éviter ce sentiment de dévalorisation de soi qui risque d'envahir l'enfant affronté à ses difficultés. Pour cela, pensons à lui rappeler ses réussites. S'il est lent à certaines choses, rappelez-lui que la veille il s'est montré très dégourdi et ingénieux pour résoudre tel problème. S'il apparaît renfermé à certains, rappelez-lui qu'il a été le seul à penser à l'anniversaire de sa grand-mère … Jalonnons son histoire personnelle par des réussites, car il connaît, surtout pendant la période scolaire, et particulièrement à l'adolescence, bien des échecs, malgré sa bonne volonté.

Il ne s'agit pas pour autant de lui ménager un "lit de roses", car il doit apprendre à affronter des moments difficiles, à muscler son caractère pour dépasser ces entraves qu'il ne peut supprimer d'un coup de baguette magique, il s'agit de lui apprendre à jouer de toutes ses capacités pour atteindre ses objectifs et vivre heureux "quand même". Mais, après tout, n'en est-il pas ainsi pour tous les enfants du monde ? Et d'autres n'ont-ils pas des difficultés aussi lourdes que lui à porter ? Et, sans trop insister, n'hésitez pas à évoquer telle difficulté de votre propre vie que vous avez dépassée en vous retroussant les manches. Qui n'a pas eu des moments difficiles ?

Parents de dys, positivez avec l'école !

Aïe, aïe, aïe, là, ça chauffe ! Toute école est conçue pour les enfants "normaux", c'est ainsi et votre enfant est dys, c'est ainsi aussi ! Alors, évidemment, parfois (souvent, diront certains) ça "dys-fonctionne" ! Persuadons-nous d'abord d'une chose : c'est la faute à personne ! Cela pacifiera bien des débats ! Et puis, reconnaissons qu'en France, les troubles dys sont mal connus, sujets à beaucoup de préjugés, d'idées fausses, même si les bonnes attitudes progressent. Mais encore, direz-vous ?

Comme nous l'avons vu, les troubles dys sont multiples et différents, et les stratégies d'accompagnement sont à adapter à l'enfant, même si, globalement, les plus visibles sont ceux qu'on appelle communément dyslexie, mot qui cache bien des différences. Voyons cependant quelques généralités.

Nous, nous connaissons notre enfant dans ses cadres familiers, pour le connaître en dehors, il nous faut écouter les autres, même si parfois le discours nous surprend, mais cette information extérieure est utile pour l'aider à s'adapter à cet environnement plus vaste. Dys ou pas, tout enfant doit accepter les règles collectives et ce n'est pas parce qu'il est éventuellement perturbé qu'il peut devenir perturbateur et gêner les autres, ce n'est pas plus acceptable pour lui que pour quiconque.

Oraliser et organiser

Mais, en contrepartie, nous avons à l'aider par rapport aux apprentissages scolaires. D'une façon générale, il vaut toujours mieux utiliser la communication orale : nous commençons tous par notre langue maternelle, c'est notre bain linguistique premier. Lui lire à haute voix consignes, textes, leçons, éventuellement les enregistrer sur un magnétophone. Privilégier la restitution orale de ce qui a été acquis, les cas de dysphasie étant évidemment à prendre en compte différemment. Il existe aussi de multiples contes, récits, romans enregistrés qu'il peut écouter à son rythme.

Suggérer et faciliter tout système d'organisation de l'enfant, depuis son espace de travail jusqu'à la liste de numéros de téléphone de camarades, pour obtenir des précisions. Un enfant dys est souvent brouillon, désorganisé et perdu dans tout ce qu'il faut faire, il lui faut donc plus de rangements, de repères de couleurs, de sur lignages, de systèmes mnémotechniques …

Dans un même ordre d'idée, une "organisation" particulière des cahiers peut être utile : par exemple tracer des marges visibles à gauche ET à droite, car il perçoit souvent mal la place nécessaire pour finir un mot, il faut qu'il puisse dépasser la marge sans aller à la ligne n'importe comment. Apprendre des mots "en liste" lui est plus facile s'il appréhende mal la structure des phrases. Avec l'accord des enseignants, l'enfant sera plus à l'aise avec des cahiers pas trop épais, un par matière par exemple, que dans un classeur "fourre-tout", car les feuilles volantes ont tendance à … s'envoler !

Mais, pour autant, un dys est fatigable, "surtravailler" nuira à sa concentration, il vaut mieux prévoir des périodes courtes, éventuellement choisir dans les exercices demandés ceux qui sont les plus difficiles plutôt que toute une série progressive. Privilégier le calcul mental qui évite "d'écrire" …

Sans être la panacée, l'ordinateur est un auxiliaire précieux dans tous les domaines.

Relations avec les enseignants

Par rapport aux enseignants, nous sommes toujours dans une position délicate. D'une part l'échec d'un élève est parfois perçu par l'enseignant comme un échec de sa pédagogie et d'autre part nous n'envisageons qu'un seul cas, celui de notre enfant, alors que l'enseignant doit envisager un groupe-classe avec toutes ses différentes lourdeurs.

Pour établir des relations positives il y a des choses possibles et des choses à ne pas faire. D'abord lui signaler les troubles connus qui affectent votre enfant, sans "en rajouter", cela permettra à l'enseignant de rester objectif face aux premiers travaux de votre enfant.

De plus en plus d'enseignants ont à cœur de tenir compte des difficultés des dys, des formations leur sont proposées, des informations et suggestions se trouvent sur les sites de l'Education Nationale. Certes, tous les enseignants ne sont pas touchés et des préjugés demeurent (paresse, inattention, incapacité à apprendre, etc.) mais, sans vous ériger en "formateur" ou en "donneur de leçon", vous pouvez discrètement signaler ces sites à l'enseignant, y compris la partie qui leur est dédiée sur le site de l'APED.

Coopération ouverte

Si l'enseignant vous semble ouvert à ces problèmes, vous pouvez aussi lui demander conseil sur les meilleures façons de soutenir le travail scolaire de l'enfant à la maison, dans ces cas-là l'enseignant vous révèlera les acquis qui lui paraissent les plus importants.

Enfin, il importe de laisser entendre à l'enseignant que, s'il peut faciliter les choses, encourager les efforts de l'enfant sans le dévaloriser, il n'est pas responsable de ces difficultés.

Parents de dys, nous serons toujours des "militants" de cette cause, mais, d'expérience, nous savons aussi qu'entrer en guerre contre l'institution et contre les enseignants est plus improductif que positif, car chacun alors campe sur des positions excessives et rien n'avance. Même si parfois nous "bouillons intérieurement", évitons de passer pour des militants exaltés qui surprotègent, ou excusent tout, car cela bloque le dialogue.

D'expérience aussi, nous savons qu'un jour, un membre de l'institution scolaire "déclenchera" des choix positifs chez votre enfant et débloquera la situation. Le poète disait : "Le plus beau jour, c'est demain", cela permet d'attendre !

Un cerveau "extra-ordinaire"

Le Dr HABIB concluait ainsi une de ses interventions :

"Il est clair que le fardeau psychologique que représentent, tant pour l'enfant que pour son environnement familial, la confrontation quotidienne avec l'échec, le poids de la différence, l'incompréhension générale des enseignants face à un phénomène qui leur échappe, est générateur de tensions et de conflits qui ne pourront parfois être résolus qu'à l'aide d'une psychothérapie.

Il est clair également que les caractéristiques socio-culturelles de l'environnement familial pourront jouer un rôle déterminant en prodiguant à l'enfant les encouragements nécessaires et en lui assurant une motivation suffisante pour affronter l'effort supplémentaire que représente pour lui une rééducation orthophonique au moins bihebdomadaire durant parfois plusieurs années.

Il n'en reste pas moins que la démonstration d'un substrat biologique à la dyslexie, faisant entrer du même coup les neurosciences dans le domaine socio- éducatif, représente un espoir considérable d'améliorer la condition d'une minorité qui sans identité n'avait pas d'existence, ce qui ajoutait encore à sa détresse.

Insister à nouveau sur le caractère spécifique de ces troubles, c'est tout à la fois souligner que le domaine déficitaire se doit d'être pris en charge de la manière la plus performante possible mais aussi mettre en avant les qualités intactes, parfois supérieures, de ce cerveau " extra-ordinaire " reconnu par la médecine mais pas encore par la société."

Positivez en famille !

En famille, votre enfant dys a vraiment besoin de votre intermédiaire, parfois papa, parfois maman, souvent les deux. D'abord vis-à-vis des frères ou sœurs à qui il faut expliquer, avec les mots de leur âge, les difficultés de l'enfant. Cela évitera bien des angoisses rentrées de part et d'autre. Ce n'est pas simple ! Éviter des jalousies : "tu le ou la chouchoutes" ou bien "mais moi j'y arrive, ce n'est pas si compliqué", calmer des bagarres, ménager le temps et la sérénité qu'il faut à l'enfant dys pour réussir sa tache, parfois obtenir la coopération d'un frère ou d'une sœur …

Ensuite par rapport "à l'autre parent", tantôt papa qui n'envisage pour son enfant que la perfection ou qu'il faut solliciter pour "qu'il lui donne du temps", parfois maman qui n'en peut plus de courir entre l'école, la rééducation et le reste …
Enfin avec la tatie ou les grands parents qui s'étonnent de ce que cet enfant "ne sait toujours pas lire" ou "si tu voyais les fautes sur sa carte postale !". Les parents de dys sont là dans leur tache constante : expliquer sans dévaloriser, rappeler les talents, rester calme !

Faire croître son autonomie

Éduquer signifie "conduire dehors" (ex ducere), dehors du cocon, de l'enfance, ouvrir au monde, pour un enfant dys comme pour tout autre, mais peut-être plus qu'un autre. Il est le meilleur juge de ce qui lui permet d'apprendre, il met en œuvre des "astuces", des façons de faire qui lui sont propres, cela est à encourager. Il a un emploi du temps alourdi par sa "lenteur", la rééducation, des loisirs qui lui "font voir autre chose" que l'école … mieux vous l'aiderez à gérer sa vie par lui-même, plus il se sentira responsable et évitera une passivité fataliste ("de toute façon, je n'y arrive jamais") qui risquerait d'accroître son manque de confiance en lui.

En lui donnant régulièrement des responsabilités, en fonction de son âge, en vous assurant qu'il a bien saisi ce que vous attendez de lui, vous renforcerez un climat de confiance mutuelle, de vous en lui, de lui en vous, de lui en lui.

En même temps, veillez à ne pas lui donner l'impression d'une sollicitude étouffante, d'une surprotection. Certes, il vous déroute souvent, ses difficultés vous inquiètent, vous voulez le soutenir au mieux, mais tentez de ne pas trop le montrer, car vous risqueriez d'augmenter son sentiment de culpabilité et de manque de confiance. Ses révoltes, ses colères, ne sont pas contre vous, elles constituent souvent la soupape de sécurité pour décharger ses tensions et ses souffrances, elles sont plutôt signe de bonne santé, signe qu'il ne se résigne pas !

En montrant que vous le comprenez, en l'encourageant sans "l'infantiliser" vous lui ferez le plus beau cadeau que des parents peuvent faire : lui révéler qu'il y a mille façons de réussir sa vie.

Élargir sa vie

"Le jeu est le premier éducateur" disait Baden-Powell, le fondateur du scoutisme. Par le jeu, l'enfant s'approprie le "jeu du monde", les choses, le temps, l'espace, les règles, les rôles sociaux des adultes si difficiles à comprendre, le partenariat avec d'autres enfants, etc. Et on joue à tout âge, du hochet du berceau aux jeux à risque de l'adolescence, avant de jouer notre partition dans le grand jeu de la vie … Donc, jouer, ce n'est jamais perdre son temps !

Mais le temps d'un enfant dys est souvent plus chronométré que pour un autre enfant, parce qu'il est malhabile à certaines choses, lent pour d'autres, pris par les soutiens et rééducations diverses … Préservez des temps de jeu, de far niente, de rêverie, laissez s'élargir sa vie intérieure.

Dieu merci, on n'apprend pas qu'à l'école ! La télévision, le cinéma, les musées, les sorties et visites enrichissent "sans effort" et plus encore un enfant dys qui souvent enregistre très rapidement ce qui ne passe pas par les moyens courants d'apprentissage. La vitesse à laquelle il parcourt un musée, par exemple, peut nous sidérer et même nous irriter … mais parlez avec lui à la sortie et vous serez étonné de ce qu'il a mémorisé !

Varier les activités

Un enfant dys est en tension, il a besoin de bouger, de faire du sport, d'exercer son corps, d'éprouver une autre forme de compétition que celle de l'école, de se rendre compte de toutes ses potentialités.

Un enfant dys est souvent très créatif, ouvrez-lui tout le champ d'activités "d'art-thérapie", poterie, peinture, musique, chant … Mais aussi bricoler (avec un dyspraxique, prudence !), cuisiner, bidouiller des bidules, trafiquer des trucs, agencer des machins, bref CRÉER !

Enfin, une des activités qui facilite le mieux l'autonomie, la camaraderie entre pairs, le jeu collectif, les activités variées, le learning by doing, est le scoutisme. S'il y a un groupe de scouts ou d'éclaireurs près de chez vous, voyez à faciliter un contact entre ce groupe et votre enfant dys, garçon ou fille (tous les mouvements sont mixtes) pour qu'il puisse juger si ça l'intéresserait.

vous ne pouvez pas tout !

Être parents de dys nous rappelle constamment ce proverbe africain si plein de sagesse : il faut tout un village pour éduquer un enfant !

Cette sagesse nous amène à ne pas nous culpabiliser excessivement : ce "cerveau extra-ordinaire" saura trouver des solutions pour pallier ses difficultés, les spécialistes des rééducations l'aideront en ce sens, la vie de votre enfant avancera, avec ses zones d'ombre et ses plages de lumière … Ceux d'entre nous qui ont vu grandir, vieillir leur enfant dys peuvent raconter aussi comment il s'en est sorti progressivement, trouvant, comme tout humain aimé et soutenu, son chemin dans la vie, grâce à vous, aux autres, aux copains, à ses goûts, à ses désirs, à ses talents. Vous pouvez faciliter ce chemin, mais vous ne pouvez pas la parcourir à sa place. Il faut vous le dire et aussi le lui dire !

Histoire de QI ?

J’ai été marquée pendant toute ma vie par les sanglots de mon frère et de ma belle sœur à qui on venait d’annoncer que leurs jumeaux, garçon et fille, pouvaient être considérés comme débiles. J’avais alors  20 ans.

Je les vois encore descendant les marches du Centre Hospitalier Universitaire où l’on venait de pratiquer le QI à leurs enfants.  A cette époque j’étais en stage dans le service de pédiatrie de l’hôpital et je connaissais bien les lieux. Une idée m’ayant  brusquement traversé l’esprit, je me précipitais dans le bureau de la psychologue, laissant en plan mon frère et sa femme au milieu de l’escalier.

Un peu essoufflée,  je posai une question, dont je mesure encore aujourd’hui l’importance, à la psychologue : Saviez-vous que ces enfants étaient tous les deux malentendants ? Elle me répond que non et désolée  me dit alors que les tests n’étaient pas valables.

Ces deux enfants ayant grandis, l’un est docteur en pharmacie et travaille à un poste de responsabilité dans l’industrie pharmaceutique, l’autre ingénieur informatique travaille au CNESS. Pauvres débiles !

De ce jour, inutile de vous dire que je me suis méfiée des QI.

Après avoir travaillé pendant des années auprès de parents d’élève et de leurs enfants, j’ai pu constater combien les capacités réelles des enfants étaient mal évaluées.

Il faut être très prudent avant de stigmatiser à jamais une jeune vie.

La semaine dernière encore, j’ai reçu un enfant de 4 ans et demi scolarisé en maternelle , suivi en milieu hospitalier et en psychothérapie depuis plus d’un an pour lequel on s’est rendu compte « au Centre de loisir » qu’il avait l’air de ne pas bien entendre.

Envoyé dans un service spécialisé il est depuis appareillé non seulement pour ses oreilles mais aussi pour les yeux. Il ne parlait pas et avait des troubles du comportement. Bien sûr….

Et comment peut-on évaluer le QI d’un enfant dysphasique ? Autre histoire tout à fait véridique :

Un enfant considéré jusqu’à  l’âge de 12 ans comme l’idiot du village, ne parlant pas,  a dû son salut à une enseignante à la retraite qui s’est intéressée à lui.

L’enfant aujourd’hui est chercheur et professeur de faculté.

Le QI, je ne suis pas totalement contre mais il doit être réalisé en ayant toutes les données en main et interprété avec prudence me semble-t-il. Enfin, c’est une position personnelle……

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